Nucléaire

  • Débat sur le nucléaire : « On a quatre minutes pour s’exprimer alors que c’est nous qui vivons dedans »

    La première soirée de débat public sur les futurs réacteurs EPR2 de Gravelines, dans le Nord, a souligné le déséquilibre entre la parole des représentants d’EDF, rompus aux éléments de langage, et celle des associations écologiques qui manquent de moyens.

    Jade Lindgaard (Médiapart)

    18 septembre 2024 à 15h34

  • Une saga des luttes contre l’enfouissement des déchets des centrales nucléaires

    Voici le lien du documentaire « Notre terre mourra proprement » (ce qui
    concerne Saint Priest la Prugne c’est entre la minute 17 et la minute 26)
    Cliquez çi dessous:
    https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=la+terre+mourra+proprement#fpstate=ive&vld=cid:1f0d05e9,vid:G-dvPRtFGGY

  • La centrale nucléaire du Bugey totalement à l’arrêt

    Black-out à la centrale nucléaire du Bugey (Ain). Depuis vendredi 29 avril et jusqu’à ce lundi 2 mai au moins, les quatre réacteurs de 900 mégawatts (MW) du site sont à l’arrêt. « Du jamais vu. Le site ne produit donc plus d’électricité mais en consomme [la production de] 94 MW pour le refroidissement des réacteurs arrêtés », indique Joël Guerry, du collectif Sortir du nucléaire Bugey, dans un communiqué diffusé samedi 30 avril.

    La centrale a été stoppée « en raison de travaux planifiés », a précisé EDF au quotidien régional Le Progrès. D’après le collectif antinucléaire, Bugey 2 est en maintenance jusqu’au 15 mai ; Bugey 3 et Bugey 4 ont été arrêtés pour contrôle des tuyauteries du circuit d’injection de sécurité, suite à la découverte de corrosions et de fissures sur une petite dizaine de réacteurs du parc ; et Bugey 5, qui aurait dû redémarrer le 26 février suite à sa quatrième visite décennale, n’avait toujours pas été reconnecté au réseau lundi après-midi. « EDF ne communique pas sur les problèmes qu’elle rencontre avec ce réacteur depuis le 26 février », s’inquiète Joël Guerry.

    Source: Reporterre, Collectif sortir du nucléaire

  • Qui est Youri Bandajevski ?

    Nous avons annoncé sa venue à Clermont-Ferrand pour une conférence, le 4 décembre 2018, « Tchernobyl continue ».
    CE médecin soviétique a tout de suite compris l’ampleur du désastre de Tchernobyl et s’est attaché à en étudier les conséquences sanitaires. Non sans difficultés.
    La CRIIRAD nous donne un condensé de sa biographie

  • Centre ECOLOGIE ET SANTE

    Le centre ECOLOGIE ET SANTE résulte d’un projet porté depuis des années par le professeur YURI BANDAZHEVSKI. Il a commencé à fonctionner à Kiev en Ukraine.
    Il met en œuvre un programme international financé par l’Europe.
    Il vise l’étude des régions contaminées par la catastrophe de Tchernobyl et l’amélioration de la santé publique pour les habitants de ces régions.
    Une convention est passée entre le centre et l’académie de Clermont-Ferrand.
    Pour en savoir plus :
    ( site trilingue : français, russe, anglais)
    https://chernobyl-today.org/fr/home

  • Suivi des anciennes mines d’uranium du Puy de Dôme

    Deux campagnes de spectrométrie (mesures des niveaux de radioactivité) héliportées ont eu lieu :

    • au nord ouest du département sur les communes de Lachaux, Ris, Arconsat, Chateldon, Puy-Guillaume, Saint-Victor-Montvianneix.
    • au Sud Est d’Ambert, sur les communes de Saint Martin des Olmes, Grandrif et Baffie.
      Après analyse des résultats, les mesures obtenues ont été complétées par des prospections au sol confiées à la STMI (Société des Techniques en Milieu Ionisant), filiale d’AREVA.
      Lors d’interventions sur le terrain, nous avons pu fournir aux prospecteurs quelques indications qui n’avaient pas été relevées.
      Ces opérations ont visé uniquement à retrouver les stériles radioactifs, c’est-à-dire le minerai trop pauvre pour être exploité et abandonné à la sortie de la mine ou utilisé pour divers travaux (cf SEVES Septembre 2012). L’examen des résultats n’est pas terminé et aucune des mesures obtenues n’a été publiée. AREVA n’a diffusé que les cartes à grande échelle, inutilisables pour localiser les sites contaminés.
      Par ailleurs AREVA a publié en juillet 2012 le « suivi environnemental du site de Roffin » pour l’année 2011.
      Le 18 décembre 2012, une réunion a été organisée à St Priest-la-Prugne par le sous-préfet de Roanne à l’intention des maires et associations intéressées par les sites miniers du Forez.
      Tout en remettant à plus tard la publication des recherches effectuées, le représentant d’AREVA a fourni ou répété quelques explications. A partir des mesures réalisées, AREVA applique divers scénarios aux populations vivant sur ou à proximité des zones contaminées. A partir de là sont calculées les « doses efficaces annuelles ajoutées » reçues par les individus de divers groupes de population (enfants, retraités, agriculteurs, …). Il s’agit de doses reçues en plus de celles provenant de la radioactivité naturelle ou d’origine médicale.
      La limite de dose efficace ajoutée est de 1 mSv/an pour le public (1 milliSievert/an). Mais il est indispensable de tenir compte des doses pouvant provenir d’autres sources de contamination. AREVA veut donc retenir les doses suivantes pour déterminer ses interventions :
    • au dessous de 0,3 mS/an : pas d’intervention,
    • entte 0,3 et 0,6 mSv/an : intervention à décider au cas par cas,
    • au dessus de 0,6 mSv/an : intervention dans tous les cas.
      Ces limites ne sont pas satisfaisantes. Elles sont en discussion au niveau national avec l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire), AREVA, etc …
      Parmi les sites miniers du Forez, AREVA ne retient sur le Puy de Dôme que 2 sites à plus de 0,6 mSv/an sans préciser lesquels.
      A noter que :
    • ces recherches ne portent que sur les stériles. On ne parle que du site de Roffin avec ses problèmes d’eau et ses résidus de traitement du minerai. Au Bois des Gardes (St Martin des Olmes) du minerai provenant d’aires de stockage a été réenterré sans précaution particulière.
      -AREVA n’envisage d’intervenir que dans les zones liées à des infrastructures humaines et sur des terrains non naturels. D’où le risque d’oublier les autres zones contaminées et d’y développer un jour des activités humaines sans décontamination.
      Tout cela, c’est ce que les nucléocrates appellent « gérer le passé ». Une expression qui revient sans cesse dans leur discours alors que la problématique est de préparer l’avenir.
      En conclusion (provisoire) force est de constater que la situation et l’attitude d’AREVA sont loin d’être satisfaisantes.
      Par ailleurs, actuellement AREVA prend en charge les travaux de décontamination qui résultent du recensement en cours. Ce ne sera plus le cas ultérieurement. Il faut donc maintenant veiller à signaler les zones contaminées, faute de quoi les travaux nécessaires resteront à la charge des particuliers et des communes. Il faut maintenant obliger AREVA à assainir et réaménager tous les sites concernés.
  • Mines d’uranium, des stériles qui n’en sont pas ?

    L’exploitation du minerai d’uranium, point de départ de l’industrie électronucléaire, s’est traduite par le stockage et une large dispersion d’éléments radioactifs aux alentours des mines avec contamination de l’environnement. C’est le cas pour la plupart des sites qui ont fonctionné dans le Puy de Dôme.
    Le travail des associations dont Puy de Dôme Nature Environnement (PdDNE) et la CRIIRAD, et l’émission du documentaire « la France contaminée » sur France 3 en février 2009, ont amené le Ministre de l’écologie et l’Autorité de Sûreté nucléaire à publier une circulaire conjointe du 22 juillet 2009.
    Ce texte demande à AREVA d’engager des actions sur ses sites miniers uranifères. Il s’agit, entre autres, de renforcer la sécurité et le contrôle de ces sites et de gérer les stériles.
    De quoi s’agit-il ?

  • Mines d’uranium dans le Puy-de-Dôme

    Le site d’extraction d’uranium de Roffin, sur la commune de Lachaux (Puy-de-Dôme), a été exploité de 1948 à 1957. Il a comporté également une installation de traitement des minerais d’uranium de 1948 à 1957.
    A la demande de Puy-de-Dôme Nature Environnement, le laboratoire de la CRIIRAD y a effectué une mission de contrôles avec des mesures de radiations.
    Le compte rendu de cette mission peut maintenant être consulté sur la page du site de la CRIIRAD: http://www.criirad.org.
    Cette intervention de la CRIIRAD se révèle importante pour la suite du travail que nous devons continuer sur ces anciennes mines.

  • De TCHERNOBYL à FUKUSHIMA


    Par Marcel Breugnot:
    Il y a des temps où l’on aimerait pouvoir dire que l’on s’est trompé.

    Malheureusement, au delà des drames humains, les faits ne font que confirmer ce que nous disons depuis des dizaines d’années. La liste s’allonge, même en ne citant que les accidents les plus graves :
    1957 WINDSCALE rebaptisé SELLAFIELD en Angleterre
    1957 KYCHTYM en Union Soviétique,
    1979 THREE MILES ISLAND (TMI) aux USA,
    1986 THERNOBYL en Union Soviétique,
    1999 TOKAI MURA, au Japon,
    2011 FUKUSHIMA au Japon

    Face aux réalités, un seul « retour d’expérience », comme disent les technocrates, est acceptable : arrêter l’industrie électronucléaire. Le temps est venu… de ne plus perdre de temps et de passer à la vitesse supérieure.

    Sortir du nucléaire, c’est possible. Les scénarios successifs, de plus en plus précis, élaborés depuis 1977, le démontrent. Le scénario négawat nous indique 3 pistes :

    • la sobriété énergétique c’est consommer moins pour vivre mieux,
    • l’efficacité énergétique de nos appareils de production est une forme de progrès technique,
    • les énergies renouvelables nous amèneront des milliers d’emplois.

    Évidemment, ça ne se fera pas tout seul. Surtout si nous nous contentons d’attendre l’intervention d’élus largement conditionnés par le lobby du nucléaire ou des technocrates de ce même lobby. Il est donc indispensable de prendre en main notre avenir et celui des générations futures. Que chacun fasse le maximum selon ses moyens.

    Nous pouvons intervenir à deux niveaux étroitement liés.
    Il y a celui de notre consommation personnelle avec l’achat d’électricité d’origine renouvelables (fournisseur ENERCOOP, http://www.enercoop.fr/, 9/11 avenue de Villars 75007 PARIS – 0811 093 099), le bannissement du chauffage électrique, l’isolation des bâtiments, les appareils ménagers moins gourmands, etc, etc.
    Il y a aussi notre action citoyenne. Nous pouvons exiger une décision de sortie du nucléaire en éliminant « électoralement » les élu(e)s qui s’y refusent. Il faut tout autant exiger la mise en œuvre massive d’une politique énergétique alternative par l’état, les collectivités locales, les institutions comme les HLM.

    Tout cela sans oublier de renforcer, pour être plus efficaces, les associations comme la CRIIRAD, PUY de DOME NATURE ENVIRONNEMENT, (membre du réseau SORTIR DU NUCLEAIRE), COMBRAILLES DURABLES, …

    Si vous avez trouvé cet article trop court, n’hésitez pas à nous écrire ou à téléphoner au 04 73 63 09 75.

  • Un Clermontois récompensé

    Le comité Européen de l’Irradiation (European Committee on Radiation Risk – ECRR) réuni les 5 et 6 mai 2009 dans l’île de Molyvos – Grèce, a attribué pour la première fois son prix Radford et l’a décerné au Prof. Yuri Bandazhevsky qui est citoyen d’honneur de la ville de Clermont-Fd.
    L’ECRR a été créé à l’initiative de Parlementaires européens soucieux d’obtenir des informations fiables sur les irradiations. Il est composé de scientifiques de diverses nationalités sous la présidence du Prof. Chris Busby, épidémiologiste. Il travaille sur les effets de la radioactivité.
    Son prix fait mémoire du Dr Radford. Il a été attribué au Prof. Bandazhevsky pour l’ensemble de ses travaux scientifiques et pour son courage.
    Le Prof. Bandazhevsky, ex-recteur de l’Institut de médecine de Gomel (Bélarus) a en effet subi 5 années d’emprisonnement pour ses travaux sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl. Malgré la censure et les pressions dont il est l’objet, il continue à œuvrer pour que la vérité sur Tchernobyl soit publiée et que les victimes soient convenablement aidées.
    Site à consulter : http://www.euradcom.org
    Communiqué par Marcel BREUGNOT